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Commencez à dire "non"

Si vous cherchiez une définition au terme "vouloir faire plaisir à tout le monde" il y a quelques années, vous trouveriez probablement une photo de moi.

Je l'admets, j'étais la fille qui se pliait en quatre, qui mettait de côté ses projets personnels et se donnait des maux de tête uniquement pour aider autrui.


Il y a quelques années, alors que j'étais enceinte de ma première fille, une de mes connaissances m'a demandé de l'aide dans la recherche d'un emploi. J'ai immédiatement commencé à parcourir mon réseau pour identifier des personnes auxquelles je pourrais la référer et ai commencé à rédiger une lettre de recommandation. La vérité est qu'une tâche qui, en temps normal, m'aurait pris 30 minutes à compléter a fini par s'étaler sur plusieurs jours, à tel point que la personne m'a recontacté quelques jours plus tard en disant, je cite, "Je n'avais pas réalisé que je demandais beaucoup" faisant vraisemblablement allusion au fait que je ne l'avais pas encore recontactée. En sa faveur, cette personne ne savait pas que j'étais enceinte (c'est-à-dire épuisée, brumeuse et avec des reflux acide constants) et était peut-être dans une situation précaire.

Plus important encore, cette personne avait certainement l'habitude de me voir ramer contre vents et marées pour tout le monde, trop souvent à mes dépens.


Cet événement a été le premier d'une trop longue liste qui m'a conduit à la simple conclusion que je devais être plus attentionnée envers moi-même.


De toute évidence, chaque situation est unique et vous seul savez qui est ou n'est pas digne de votre temps.

Dans mon cas, je sais que si une ou toutes les déclarations suivantes s'appliquent, je devrais certainement cordialement refuser d'offrir mon aide.


Cela ne me procure pas de bonheur.


Qu'il s'agisse de relire le courriel d'une amie ou d'envoyer des recommandations pour la meilleure poutine en ville (Frites Alors, vous me remercierez plus tard!), si quelque chose m'éloigne de ma famille et de mes proches ne serait-ce que pour un seul instant, ce quelque chose devrait me combler de joie.


C'est au-dessus et au-delà de mon rôle.


Décider de ne pas fournir d'aide dans un cadre professionnel est délicat, mais nous avons tous ce collègue, celui à qui vous avez dit «oui» une fois et qui n'arrive pas à trouver quelqu'un d'autre à qui demander une faveur. Soyons honnêtes… être utile témoigne de votre esprit d'équipe et votre débrouillardise. Cela dit, si faire cette faveur vous éloigne de votre mandat et compromet potentiellement votre efficacité ou votre rendement, vous devez évaluer vos priorités. De même, si cette faveur correspond à la description de tâches de quelqu'un d'autre, il serait judicieux de l'évoquer.


Ils ne feraient pas la même chose pour moi.


Je ne suis pas du genre «œil pour œil» mais je crois en «vous obtenez ce que vous donnez».

Quand une personne vous montre ses vraies couleurs, croyez-la. Quand un individu en demande continuellement et n'en donne jamais en retour, lisez entre les lignes.


Le plus important est de s'efforcer à fournir un «non» simple et poli plutôt que de trouver de longues excuses inutiles. Vous n'avez pas besoin de justifier sans fin la gestion de votre temps et où vous concentrez votre énergie. L’objectif n’est pas de cesser d’être gentil et disponible pour les autres, c’est d’être plus gentil et plus disponible pour soi-même en connaissant se limites et en sachant quand dire "non".

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